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Nos tribulations au Japon

10 juillet 2007

Notre itinéraire

Pour tous ceux qui veulent avoir des idées d'itinéraires au Japon...
Nos « excursions » à partir de Tokyo :

     -         1 week-end à Oshino, dans la région du Mont Fuji et à quelques kilomètres de Fuji Yoshida :

         o        balade aux sources froides et au jardin d'Oshino

         o        Journée autour du lac Kawaguchiko

-         1 journée à Nikko, mais il faut en prévoir deux si on veut aller voir le parc national tout proche.

-         1 journée à Kamakura : absolument s’arrêter à la gare de Kita-Kamakura pour rejoindre à pied Kamakura en faisant la randonnée du Daibutsu.

 

 

 

Voici ci-dessous notre itinéraire d’île en île. Globalement, on en est plutôt contents. Toutefois, si c'était à refaire, on passerait plus de temps à Hokkaido pour aller au Parc national de Rishiri-Rebun-Sarobetsu, au Parc national de Shiretoko et à celui de Nemuro. On zapperait peut-être les Alpes japonaises, un peu dénaturées par toutes les constructions de tunnels, ponts... On passerait aussi plus de temps dans les îles d'Okinawa, à Kyushu, et on resterait 2 jours de plus à Yakushima pour les randos. Et, dans le meilleur des mondes, quelques jours dans le nord de Honshu... mais à part ça, notre itinéraire était parfait ;-)

 

Petite précision : lors de notre premier séjour au Japon, nous avions visité les incontournables de Kyoto : Pavillon d'Or, Pavillon d'Argent, le jardin sec du Ryoanji... à ne pas manquer, évidemment !

 

 

Jour 1

Transfert de Tokyo à Asahikawa (Hokkaido)

 

Jour 2

 

 

 

Sounkyo Onsen : téléphérique de Kurodake

Nuit à Sounkyo Onsen

Paysages un peu « décevants » car on était entre deux saisons…

Jour 3

 

 

 

Voyage en train vers Kawayu Onsen via Abashiri

Nuit à Kawayu Onsen

Transfert très, très long. A voir s’il n’est pas mieux de louer une voiture sur plusieurs jours à Hokkaido

Jour 4

Kawayu Onsen : lacs Kussharo-ko, Mashu-ko, Akan-Kohan  Nuit à Kushiro

Magnifique. Région d’Hokkaido incontournable.

Jour 5

Transfer Kushiro-Nagoya-Takayama

 

Jour 6

 

 

 

Takayama : village folklorique de Hida, demeures de marchands, Teramachi et  Shiroyama-Koen et centre-ville

Ville sereine à l’ambiance « provinciale », proche des Alpes japonaises

Jour 7

 

 

 

Takayama : journée dans la vallée de Shokawa

Nuit à Kyoto

Un peu décevant ; parcours galère en voiture à partir de Takayama – spectaculaire paraît-il quand il neige

Jour 8

 

 

 

Kyoto : journée à Kurama et Kibune, fin d’après-midi sur le chemin de la philosophie et à Gion, dîner dans Pontocho

Aller à Kurama et Kibune pour la journée vaut vraiment le coup : très beau, verdoyant, de vrais villages « de campagne »… on y respire !

Et bien sûr, le chemin de la Philosophie, Gion et Pontocho sont magiques...

Jour 9

 

 

 

Kyoto : Arashiyama et Sagano

 

 

 

On craque sur les forêts de bambous, et on a du mal à se croire à 10 minutes en train du centre de Kyoto

Jour 10

 

 

 

Kyoto : Higashiyama

 

 

 

Quartier reposant avec ses rues piétonnes et ses jardins et temples

Jour 11

 

 

 

Départ, journée et nuit à Hiroshima : Parc de la Paix, Hijiyama-koen et arcade commerciale – nuit à Hiroshima

 

 

 

Etape obligée pour le devoir de mémoire, mais Hiroshima ne se résume pas qu’à ça : c’est aussi une ville dynamique où l’on mange de délicieux Hiroshimayaki

Jour 12

 

 

 

Départ et après-midi à Nagasaki : musée et parc de la Paix, cathédrale d’Urakami, Shianbashi

 

 

 

Après Hiroshima, on risque la saturation dans le malheur. Ville portuaire agréable… sans plus. On peut passer l’étape.

 

 

 

Jour 13

 

 

 

Nagasaki : Pentes hollandaises, Megane-bashi et Teramachi, funiculaire d’Inasa-Yama

Jour 14

Transfert à Yakushima

 

Jour 15

 

 

 

Yakushima : Yakusugi Land, Hirauchi Kaichu Onsen

 

 

 

De toute beauté. Une île oubliée de l’industrie touristique malgré son inscription au Patrimoine mondial de l’Humanité. Le bonheur avec les cèdres endémiques, les singes, les cerfs, mais aussi des habitants très accueillants.

Jour 16

 

 

 

Yakushima : tour de l’île en voiture : mangrove de Nakama, cascade Oko-no-taki, plage de Nagata Inaka-Hama

 

 

 

Jour 17

Transfert Yakushima-Kagoshima

 

Jour 18

Transfert Kagoshima-Ishigaki et Ishigaki-Iriomote

 

Jour 19

 

 

 

Iriomote : remontée de l’Urauchi-gawa et retour vers Ishigaki

 

 

 

Se renseigner sur le climat avant d’y aller. Si l’on ne supporte pas la chaleur et l’humidité, on peut oublier J L’excursion de l’Urauchi-Gawa est quand même bien sympathique, même si très touristique…

Jour 20

Ishigaki : tour de l’île en voiture : baie de Kabira, palmiers Yaeyama

La baie de Kabira tient ses promesses : elle est magnifique.

Jour 21

Vol Ishigaki-Tokyo Haneda – soirée et nuit à Ikebukuro

 

Jour 22

Vol Tokyo-Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 mai 2007

Okinawa, le déplacement de trop ?

Nous avons finalement réussi  à rejoindre les îles d'Ishigaki et d'Iriomote, après notre mésaventure à l'aéroport...
Après avoir atterri vers 15h sur la touristique Ishigaki (où se trouve l'un des trois Club Med du Japon), nous avons pris un ferry qui nous a amenés en une petite heure sur la rustique Iriomote, recouverte à 90 % par une jungle épaisse : c'est un peu le "far west" du Japon...  Première déception : le temps n'est pas génial, avec forte chaleur, très grande humidité de l'air, et nuages au programme. La chambre est sympa avec vue sur la mer, mais nous nous sommes vite rendu compte que pour les repas, il nous faudrait soit prendre le bus pour aller à la ville la plus proche, soit enrichir notre chambre d'hôtes - déjà assez chère - en mangeant dans leur petit resto... alors que nous avions décliné leur formule "hébergement/repas". Bon, pas grave, positivons :-) La plage présentée comme "belle" par le Lonely est en fait toute petite. Bon, pas grave, positivons, c'est sans doute nous qui jouons les gosses pourris gâtés...
Le lendemain, nous partons faire une petite expédition bateau sur le fleuve qui s'enfonce dans la jungle d'Iriomote, où vit le "chat d'Iriomote", espèce endémique de l'île. Après 2 kilomètres de balade aménagée dans la jungle - fort heureusement, ce n'est pas la haute saison touristique, il y a peu de monde :-), nous sommes trempés de sueur tant l'humidité est forte, mais nous finissons par arriver aux "spectaculaires cascades" décrites par le Lonely. Euh, vous pouvez voir les photos en ligne, vous me direz ce que vous en pensez... :-) Mais là encore, peut-être jouons-nous les gamins trop gâtés ;-) Enfin, l'ensemble de la balade était très sympa.
Au retour à l'hôtel, il est 14h, et on a une 2e nuit programmée ici... comme il n'y a pas grand-chose d'autre à faire et que le temps n'est pas terrible, nous décidons de demander à l'hôtel s'il est possible de partir, sachant qu'on a réglé les 2 nuits d'avance... Et là, après bien des palabres, la proprio nous dit que bien sûr, nous pouvons partir, mais qu'en contrepartie de l'annulation, elle ne nous rembourse rien de la 2e nuit ! Ben voyons ! Je manque de me fâcher très fort, mais je reste ZEN tandis que Sébastien remercie poliment en disant que finalement, nous allons rester... avant de changer d'avis une heure après et de prendre nos cliques et nos claques, ne voulant pas enrichir ces escrocs en dînant encore chez eux le soir ! Le léger petit problème est que nous n'avions que 20 minutes pour attraper le ferry, sous peine d'attendre plus de 2h au port : ni une, ni deux, pouce levé sur la route (sur les conseils du Lonely), et deux jeunes femmes nous prennent en stop :-) Ferry pris, nous sommes de retour à Ishigaki et trouvons refuge dans une pension 2 fois moins chère que celle d'Iriomote, avec, O BONHEUR, une gérante qui parle et comprend l'anglais !!! Je peux dire que cela aura été très, très, très rare. Ce n'est arrivé qu'à 3 ou 4 hôtels je crois en 4 semaines... La pension n'est pas mal, avec machine à laver gratuite... mais climatisation payante, 70 centimes la demi-heure :-) sans doute la conséquence de trop d'abus des "pensionnaires". Et avec la chaleur qui règne... :-) Mais bon, de toute façon vu que j'ai attrapé un rhume avec la clim il y a quelques jours (je suis arrivée au Japon avec la crève à cause de la clim, j'en repars avec la crève à cause de la clim...), il ne faut pas que j'en abuse... et Sébastien endure :-)

 

Jour 38 - 011 - Iriomote - Urauchi-gawa - Sur le bateau

Jour 38 - 033 - Iriomote - Balade vers les cascades Mariyudo et Kampire

Jour 38 - 045 - Iriomote - Cascades Kampire

Jour 38 - 065 - Iriomote - Balade retour Urauchi-gawa

Jour 38 - 088 - Iriomote - Balade retour Urauchi-gawa

 

Aujourd'hui, au programme : location de voiture (30 € pour 12h, qui a dit que le Japon était un pays cher?) et tour de l'île avec plages, tour en bateau à fond de verre pour voir les coraux avec tous les autres touristes... Le temps n'est toujours pas top, beaucoup de nuages et de vent. Nous arrivons dans la belle baie de Kabira et faisons notre tour en bateau, nous voyons effectivement plein de coraux et de petits poissons clowns (Nemo :-))... et c'est là que continue notre poisse :
1) je perds une vis de mes lunettes de vue... je suis condamnée aux lentilles pour le reste du séjour !
2) l'appareil photo rend l'âme... Pas de photos d'Ishigaki !
3) On crève un pneu à cause d'une maudite vis sur la route !

 

Jour 39 - 001 - Ishigaki - Baie de Kabira

Et tout ça en moins d'une heure :-) Du coup, rendue méfiante, je me demande ce qui va bien pouvoir encore nous tomber dessus ! Est-ce un signe ? Est-il temps de rentrer en Normandie ?!?
On a fait néanmoins un petit tour dans la palmeraie d'à côté avant de boucler notre tour de l'île... L'agence de location de voiture a été plus sympa que ce que je pensais et ne nous a rien facturé pour le pneu... c'est déjà ça :-) Nous avons fini cette journée mitigée par une bonne dégustation de sushis :-)

Demain, retour à Tokyo : 3h40 de vol pour rejoindre la capitale... on ne s'était pas rendu compte qu'on était aussi loin... demain soir, dîner d'"au revoir" avec un de nos camarades de cours de japonais, et vendredi matin, vol retour pour Paris.

 

 

Jour 40 - 003 - Ikebukuro

Jour 40 - 010 - Ikebukuro

C'est sans doute mon dernier message sur le blog en provenance du Japon... pas envie d'écrire la conclusion maintenant, trop de choses dans la tête ! Sébastien se joindra peut-être à moi pour écrire une vraie conclusion d'ici quelques jours... et si j'ai le courage j'y joindrai un message avec notre itinéraire, la liste des hôtels, une idée du budget et autres conseils/recommandations pour ceux qui tombent sur ce blog par intérêt pour le Japon.

14 mai 2007

Journée de transfert galère...

Dimanche était prévue notre plus grosse journée de transfert : 2 h 30 d'hydroptère, 1 h de taxi / bus, 3 h d'avion, 10 minutes de bus et 40 minutes de ferry ! Départ 7h, arrivée prévue 17 h...

La bonne nouvelle, c'est qu'elle a été plus courte que prévue. La mauvaise nouvelle... c'est qu'elle a été plus courte que prévue ! La première partie s'est bien déroulée, l'hôtesse de l'hydroptère s'étant montrée adorable : alors qu'elle faisait le tour des passagers pour voir qui voulait un taxi à l'arrivée, nous lui avons dit que nous allions à l'aéroport. Nous avons donc demandé un taxi jusqu'à l'arrêt de la navette aéroport le plus proche. Elle en a pris note... et est revenue un quart d'heure plus tard, avec explications claires et précises sur le parcours et les horaires des navettes !

Nous sommes donc arrivés largement à temps à l'aéroport de Kagoshima, contrairement à ce que nous craignions au départ (vu que l'hydroptère s'arrête de circuler au moindre signe de "grain"). Nous allons au guichet avec notre réservation de billet, et là l'hôtesse nous claque : "Euh, cette réservation est pour demain..." On s'est retrouvés comme deux idiots ! Une fois nos esprits retrouvés, nous demandons à l'hôtesse s'il reste de la place pour ce vol, car l'agence du tourisme japonais à Paris nous avait dit que les billets étaient modifiables. "Chotto matte" (un petit instant), nous sort-elle... et là, elle revient 2 minutes plus tard, nous disant que les billets étaient non modifiables !! Bien sûr, comme PARTOUT au Japon, elle ne parlait pas un mot d'anglais (pour une hôtesse dans un aéroport, c'est quand même bien dommage...), mais je pense qu'elle a compris que malgré ses sourires, nous n'étions pas contents du tout... nous lui avons répété que l'agence parisienne nous avait dit que les billets étaient modifiables, mais rien à faire. Nous avons essayé auprès de 3 autres hôtesses, sans succès... comment gâcher une journée de vacances 1) en étant négligents (car bon, on aurait dû vérifier les dates sur les billets...) 2) à cause d'une agence qui fait mal son boulot... Cela dit, même si nous avions vérifié les dates il y a 1 semaine ou 1 mois, apparemment nos billets n'étaient modifiables nulle part... V-E-R-T-S ! Comme nous avions payé assez cher la navette pour venir de la ville, nous avons décidé d'aller dans un hôtel de l'aéroport... nous nous sommes donc adressés au guichet touristique de l'aéroport (où là encore, personne ne parlait anglais...), qui nous a trouvé un motel à proximité. Et là encore, joies du tourisme au Japon : check-in impossible avant 15h. Nous avons donc dû attendre 4 h à l'aéroport... ZEN :-) Et quand nous sommes arrivés à l'hôtel, le gérant nous a dit avec le plus grand sourire : "Demain, check-out à 9h, je vous ramène à l'aéroport à 8h45" :-)... comme des envies de meutre :-) Seul point positif : l'hôtel a Internet :-) Nous nous sommes retrouvés à dîner dans une "cantine" style autoroute, juste à côté... où là, comble du comble, la gérante parlait un peu l'anglais :-)

Enfin, c'est la seule grosse "tuile" qui nous est tombée dessus en 5 semaines... et il y a vraiment plus grave dans la vie, d'autant qu'au bout du compte, on s'en tire pas si mal pour cette journée...

13 mai 2007

La vie reprend ses droits à Yakushima 2/2

    Deuxième journée dans la petite île de Yakushima, quasiment aussi trépidante que la précédente !

Notre destination du jour était une belle plage de l'autre côté de l'île. Au passage, nous voulions nous arrêter dans un petit village voir de la mangrove, Yakushima étant l'île la plus au nord du Japon à en être pourvue. Après quelques difficultés à trouver l'endroit et quelques explications d'un local, nous avons cru atterrir dans le bon endroit... et nous sommes retrouvés dans un jardin botanique, avec visite guidée en japonais ! Inattendu, mais sympathique, nous avons compris quelques mots (mango, banana... :-)) et à la fin nous avons même eu droit à une assiette de fruits frais ! C'est après cette petite visite que nous avons finalement trouvé la mangrove. Impressionnant !

   Après avoir fait escale auprès d'une jolie cascade, nous avons entamé le dernier tiers de notre parcours, les 20 derniers kilomètres... route de corniche à voie unique, au sein d'une végétation luxuriante, avec des panneaux "attention aux cerfs / attention aux singes" ! Fort heureusement, cette route était interdite aux bus :-) Nous n'avons croisé que des touristes qui comme nous roulaient à très faible allure et s'arrêtaient pour regarder cerfs et singes... En effet, les locaux préfèrent faire le tour dans le sens inverse et parcourir 60 kilomètres plutôt que de faire ces 20 kms, ça va plus vite ! 20 kilomètres de ce type = 1h :-) C'était magnifique, mais un peu fatigant, je dois l'admettre...

Nous arrivons donc finalement à cette plage. Il est 14 h, et nous avons FAIM ! Toujours naïfs, comme si nous n'avons pas retenu la leçon de la veille, nous pensons trouver un boui-boui en bord de plage... que nenni ! Nous interrogeons une locale dans le petit hameau... elle nous a dit les mots que nous entendons au moins une fois par jour ici : "Chotto matte" (un petit instant). Elle va voir sa voisine qui tient le bar, pour l'heure fermé. Cinq minutes après, elle revient et nous demande de la suivre. Un peu intrigués, un peu fatigués et affamés, nous la suivons donc jusque chez elle. "Entrez, entrez !". Et là, les deux femmes nous servent un festin ! Soupe miso avec tofu cuisiné par l'une des deux, poisson cuit, boulettes de riz chaudes, morceaux de viande... miam, un de nos meilleurs repas au Japon ! Et quand nous demandons à la fin combien on leur doit, c'est avec un grand sourire qu'elles nous disent que c'est cadeau :-) On est.... émerveillés ! On ne savait plus comment les remercier. On leur a demandé leur adresse afin de leur envoyer un petit mot de France, mais notre japonais plus qu'approximatif ne nous a pas permis de leur expliquer clairement... elles ont cru qu'on voulait donner leurs coordonnées à d'autres amis, afin peut-être qu'ils aient eux aussi le droit à un festin gratuit :-) Nous avons démenti, mais pas sûr qu'elles aient compris :-) Et comble du comble, juste avant de repartir la dame qui nous a accueilli chez elle m'a offert un plein pot de jolis petits coquillages qu'elle avait ramassés sur la plage....! Incroyable...

Nous avons donc finalement lézardé sur la plage... Sébastien n'a pas voulu se baigner ("La mer ne veut pas de moi aujourd'hui", m'a-t-il sorti ! Peut-être parce que c'était le jour de son anniversaire ??), mais je n'ai pas laissé passer l'occasion... Délicieusement "fraîche" ! Nous étions à peine une demi-douzaine sur la plage, et en arrivant nous avons vu une Japonaise au loin nous faire un signe de la main... une fois à portée de voix, elle nous a crié : "Je vous reconnais, on s'est vus hier à la source chaude !" Encore un exemple de la sympathie des habitants.

Nous avons finalement pris le chemin du retour, en continuant et terminant notre tour de l'île. Le soir, nous sommes retournés dans le même resto (ce n'est pas le seul du village, mais presque...) que la veille et l'avant-veille, et la gérante nous a offert pour l'occasion une soupe miso... :-) Comme lors des deux autres repas, nous avons très bien mangé pour à peine 6 euros par personne.... je ferai plus tard un "post" complet sur le budget au Japon, mais en tout cas, je peux d'ores et déjà dire que l'on mange très bien pour moins de 7 € par personne !!!

Notre séjour à Yakushima s'est terminé sur cette journée, à mon grand regret... je serais bien restée quelques jours de plus.

 

Jour 35 - 003 - Yakushima - Nakama - Jardin botanique

Jour 35 - 011 - Yakushima - Nakama - Jardin botanique

Jour 35 - 032 - Yakushima - Nakama Gajumaru Banyan - Mangrove

Jour 35 - 043 - Yakushima - Nakama Gajumaru Banyan - Mangrove

Jour 35 - 091 - Yakushima - Nagata - Repas chez l'habitant

Jour 35 - 092 - Yakushima - Nagata - Repas chez l'habitant

Jour 35 - 093 - Yakushima - Plage de Nagata Inakahama

12 mai 2007

La vie reprend ses droits à Yakushima 1/2

         Nous sommes arrivés dans la petite île de Yakushima jeudi en milieu d’après-midi, au terme d’une longue journée de transfert… Lever à 6h du mat' avec manteau sur le dos tant il faisait frais, 4 h de train, 1 h 30 de correspondance, 1 h 45 d’hydroptère et 45 minutes de bus en débardeur tant il faisait chaud, la fête… Mais cela valait vraiment la peine. Pour ceux qui se demandent ce qu’est un hydroptère (c’est la traduction que me donne mon dico pour « hydrofoil »…), il s’agit d’un bateau qui paraît voler sur l’eau tant il va vite… un peu comme le catamaran. Avantage, il met deux fois moins de temps qu’un ferry normal, inconvénient, au moindre signe de mauvais temps, il reste à quai.

       Pour planter le décor, Yakushima est une petite île de 25 km de diamètre, avec une route qui fait tout le tour de l'île et seulement deux routes "en impasse" qui vont à l'intérieur des terres, vers les montagnes couvertes de cèdres. Il y a deux villes principales, Miyanoura et Anbo. Enfin, "ville" est un bien grand mot ! Anbo est un petit village de pêcheurs avec moins de 10 commerces, Miyanoura est un peu plus grande, mais reste petite... c'est d'ailleurs ce qui nous a le plus (agréablement) surpris sur cette île : malgré le classement de la moitié de l'île au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1995, il n'y a pratiquement pas eu de développement touristique, ce qui est très étonnant pour un pays comme le Japon ! Autre caractéristique de Yakushima, météorologique cette fois : c'est l'endroit le plus pluvieux du pays :-) Mais nous avons eu un bol monstrueux : il a fait un temps magnifique pendant les 2 jours/3 nuits où nous y sommes restés. Dernière caractéristique : les cerfs et les singes de Yakushima, espèces endémiques de l'île, qui circulent librement et ne craignent pas l'homme.

       Nous sommes donc finalement arrivés à notre minshuku (chambre d'hôtes), après qu’une dame que l'on avait abordé sur un parking a gentiment accepté d’appeler la gérante pour qu’elle vienne nous chercher (la dame a bien sûr attendu que la gérante arrive pour repartir…). Une fois arrivés, nous avons eu la surprise de voir des dessins de Totoro et Mononoke sous verre accrochés dans le salon de l’auberge. Nous disons à la gérante combien nous aimons les films Ghibli, et elle nous dit : « Hayao Miyazaki nous a rendu visite il y a dix ans »… C’était donc de vrais dessins du « Maître » ! Effectivement, à côté il y avait une photo de lui dans le minshuku. Et pourtant, il s’agit d’un minshuku plutôt modeste… rien à voir avec un établissement de luxe. Cette anecdote vient corroborer un fait que nous avions lu dans le Lonely, disant que Yakushima aurait inspiré Miyazaki pour la forêt de Princesse Mononoke…

         Après une bonne nuit réparatrice, nous avons loué notre 3e voiture du séjour, toujours dans la catégorie « minicar automatique », encore plus petite que mon ancienne Fiat Uno J. Nous avons pris la direction de la légendaire forêt de cèdres (inspiratrice, donc, de Miyazaki). Le Lonely disait que la route pour y aller était « rudimentaire et accidentée ». Euh… je ne sais pas s’il y a eu une erreur de traduction ou si le Lonely n’a pas visité Yakushima depuis longtemps, mais l’état de la route est impeccable… ce n’est pas là qu’est le problème… en effet, arrivés à mi-parcours, la route se réduit à une voie unique, mais toujours en double sens, serpentant dans la montagne, avec des bus ou des voitures descendant assez vite ! Les miroirs plantés à chaque virage sont devenus nos meilleurs amis J Chose qui ne facilite pas la vie non plus : les nombreux cerfs et singes qui traversent à l’improviste ! A l'aller, nous avons eu une biche et ses petits qui sont passés sous notre nez, et au retour, nous avons eu le droit à une tribu de singes, séance de tétée et d'épouillage au menu :-) Rarement ai-je trouvé un parcours aussi long ! Heureusement, on n'a croisé que 2 bus, à des endroits un peu plus larges que d’autres… Nous sommes finalement arrivés à destination, un « parc » aménagé dans la forêt avec plusieurs parcours proposés. Nous avons opté pour celui de 80 minutes, et arrivés à mi-parcours, nous nous sommes rendu compte que nous allions le terminer en 40 minutes… nous avons donc raccroché le parcours de 150 minutes, plus rigolo ! Et c’est là que nous avons eu des regrets en termes de rando : arrivés au point le plus haut, il y avait possibilité de continuer l’ascension jusqu’au pic du parc, mais il fallait rajouter 2h30 de marche… comme nous n’avions qu’une petite bouteille d’eau et rien à manger, nous avons renoncé, à regret ! En tout cas, la balade était magnifique, et l’agréable surprise est venue du fait que contrairement à la majorité des endroits touristiques du Japon, celui-ci était 1) peu fréquenté, 2) aménagé dans un total respect de la nature , avec seuls quelques escaliers ou passerelles en bois. C'est sans doute grâce au classement au Patrimoine mondial de l'Humanité... l'Unesco veille peut-être au grain.

        Après cette rando, nous avions grande envie de faire ripaille. Mais il était 14 h, et contrairement à ce qu'on pensait, il n'y avait aucun petit boui-boui/resto à proximité du "parc" !! Dans tous les autres endroits du Japon, il est possible de manger à n'importe quelle heure... eh bien, à Yakushima, non ! Nous avons donc dû redescendre sur la côte, le ventre vide... et aller au minuscule office de tourisme d'Anbo pour savoir où manger... il était 16 h ! La petite dame nous a finalement dit d'aller au supermarché, qui proposait les traditionnelles soupes de nouilles... nous avons donc mangé nos 1000e ramen du séjour :-)

       Nous est venue ensuite l'idée saugrenue d'aller prendre un bain dans une source chaude naturelle, au bord de la mer, à une demi-heure de là... l'heure correspondait, car cette source chaude dans les rochers n'est accessible qu'à marée basse. Arrivés sur place, nous avons non seulement découvert qu'il y avait déjà du monde.... mais en plus c'était mixte ! Les femmes étaient ceintes d'une serviette éponge, mais les hommes se trimbalaient gaiement dans le plus simple appareil, avec à peine une mini-serviette pour cacher leur intimité...! C'étaient des gens du cru, qui nous ont accueillis avec un sourire goguenard : "Vont-ils oser ??" Pour ma part, je n'avais qu'une mini-serviette qui ne suffisait pas à cacher toutes les parties de mon anatomie... j'ai donc  renoncé à l'idée. Sébastien, lui, a fait comme les autres hommes et a fait immersion dans la source, engageant gaiement la conversation ! Un homme a eu pitié de me voir attendre, et a demandé aux femmes si elles avaient une grande serviette à me prêter... je me suis donc retrouvée au milieu du groupe, a parler quart-espagnol quart-français quart-anglais quart-japonais... ! J'avoue toutefois que je n'étais pas très à l'aise :-) Sébastien lui était comme un poisson dans l'eau ! C'est vrai que c'était l'un des moments les plus "authentiques" de notre séjour, avec vraies rencontres à la clé... ça restera mémorable !

     Nous avons voulu terminer cette journée en allant sur une des plages de ponte des tortues, la "saison" venant de commencer... mais la nuit venait de tomber, et l'île est si peu touristique qu'il faut se battre avec les panneaux écrits en japonais ! Nous avons donc renoncé et sommes retournés au minshuku prendre un repos bien mérité :-)

 

Jour 34 - 004 - Yakushima - Kigen Sugi

Jour 34 - 014 - Yakushima - YakuSugi Land

Jour 34 - 037 - Yakushima - YakuSugi Land

Jour 34 - 078 - Yakushima - YakuSugi Land

Jour 34 - 145 - Yakushima - YakuSugi Land

Jour 34 - 158 - Yakushima - En revenant du YakuSugi Land - Yakuzaru Macaques de Yakushima

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11 mai 2007

Jour de grande tristesse

Voisine…
La nouvelle que je redoutais tant m'est arrivée mercredi, à 11 h d'avion de
la France. Au fond, cela correspond à ce que tu souhaitais, toi qui me disais toujours que tu ne voulais pas que j'assiste à ton enterrement...
Comment exprimer tout ce que tu nous as apporté, à Guillaume et à moi, pendant toutes ces années. Un livre n’y suffirait pas. Voisine et grand-mère à la fois, d’autant plus grand-mère que tu as été notre voisine pendant si longtemps. Je ne sais qui, de toi ou de nous, a sur le coup le plus souffert de notre déménagement, mais la vie a continué. Nous sommes venus régulièrement te voir, sans doute pas aussi souvent que tu l’aurais voulu… Il fallait que jeunesse se passe. Mais tu nous as toujours reçus les bras ouverts, tu nous as toujours écoutés et donné tes conseils. Nous n’étions pas toujours d’accord, mais l’important n’était pas là.
La force de caractère qui a été la tienne tout au long de ta vie a permis que tu restes lucide et égale à toi-même quasiment jusqu’à la fin. Nous avons eu de la chance de pouvoir profiter de toi aussi longtemps, nous le savons, même si aujourd’hui ton départ est l'une des choses les plus difficiles que nous ayons eues à vivre. Tu vas tellement nous manquer.
Une seule chose est certaine : tu resteras dans nos cœurs et dans nos vies.

Delphine.

10 mai 2007

Us et coutumes japonaises, 2e edition

Quelques réflexions hétéroclites sur ce que nous avons pu observer chez nos amis japonais.

-          Politesse, respect du rang social :

o        Les Japonais font tellement la courbette dans leur vie quotidienne qu’ils la font même au téléphone à leur interlocuteur ou à la télévision aux téléspectateurs ! On se courbe lors des présentations, pour dire bonjour au revoir à quelqu’un d’un plus haut rang social ou familial ou à quelqu’un qu’on ne connaît pas bien, pour remercier, s’excuser, accueillir un client dans un magasin… Les contrôleurs ou vendeurs de friandises dans le train font une courbette en entrant et en sortant de chaque wagon… et Teresa, la traductrice espagnole qui vit depuis 3 ans ici, voit même son fils de 2 ans commencer à faire des courbettes pour remercier !

o       De même, il y a plusieurs niveaux de langage en fonction de l’interlocuteur à qui on s’adresse, et la politesse s’exerce en fonction de la forme verbale… Pas facile de s’y retrouver pour nous autres pauvres gaijins !

o        Je ne sais pas si ça rentre vraiment dans cette section, mais les uniformes sont aussi importants : uniformes scolaires, gants blancs pour les policiers/employés des trains/chauffeurs de bus et de taxi… on n’en revenait pas la première fois qu’on a vu ça !

-          Le Japon, pays des « fashion victims » : filles comme garçons, à l’adolescence comme à l’âge adulte, ont le culte des fringues, des accessoires et des coiffures « hip ».

o        J’ai déjà parlé des sacs Vuitton portés par les hommes comme par les femmes (Monsieur Louis doit se faire sa fortune rien qu’au Japon…).

o        Coiffure : d’un point de vue d’occidentaux, c’est un vrai massacre J, surtout chez les hommes !

o        Vêtements : chez les femmes, en ce moment la grande mode est le mini-short ou la mini-jupe avec bas apparents. Plus le short / la robe est court(e), mieux c’est J D’un point de vue d’occidentaux toujours, avec un look pareil les filles ne survivraient pas 5 minutes en France !

o        Chaussures : talons aiguilles, le must.

o        Maquillage : l’art de se maquiller dans le métro sans se mettre du mascara dans l’œil… j’avoue que j’ai été impressionnée ;-)

o        L’« élégance » (enfin, je me comprends…) en toutes circonstances : mini-jupes et talons aiguilles même en forêt sur des escaliers glissants, ou sous la pluie !

-          L’obsession de la blancheur, pour les femmes : interdiction de bronzer ! La raison n’est pas sanitaire, mais bel et bien esthétique. Les Japonaises vont jusqu’à utiliser des ombrelles (appelées ici parasols, comme en anglais), qui sont noires et garanties anti-UV. On a même vu, à Hiroshima, des porte-ombrelles (et parapluie le cas échéant) sur les vélos afin que ces dames ne bronzent pas en faisant de la bicyclette ! Certaines portent des manches longues, voire des gants... et des visières !

-          Les taxis recouvrent leurs sièges de dentelle.

-          TOUS les Japonais utilisent un parapluie. C’est si inconcevable de ne pas en avoir un quand il pleut que tous les magasins en vendent à pas très cher, si jamais on se fait surprendre en chemin…

-          Le Japon, pays du dur labeur… et de la « détente » :

o        Incroyable mais vrai : pour les écoles les plus prestigieuses, les petits Japonais doivent passer un entretien de sélection dès la maternelle… à 4 ans ! Et les parents anxieux peuvent faire faire une « prépa » à leurs loupiots afin de les « préparer » à l’entretien…

o        On croise à toute heure du jour et de la nuit des hommes en costard-cravate, qui rentre  souvent très tard le soir / la nuit. La question que se posent à notre avis beaucoup d’épouses, c’est de savoir si leur mari est vraiment au boulot ou ou s’il passe la soirée à l’« izakaya » (pub du coin…)/pachinko/bar à hôtesses/love hotel… avec ses collègues (ou sa maîtresse dans le dernier cas)… J

o        Des salons de massage (eux, tout à fait honorables…) que l’on trouve tous les 100 mètres à Tokyo pour se déstresser…

o        Des jardins zens…

o        Les quartiers « chauds », avec les lieux mentionnés plus hauts J

 

Bien sûr, ce ne sont ici que des généralités/lieux communs...Il y a toujours des exceptions à la règle et en outre, ce ne sont que nos impressions personnelles basées sur le peu de choses qu'on a pu voir en 6 semaines !

 

8 mai 2007

Hiroshima et Nagasaki

Nous sommes partis de Kyoto lundi matin, direction Hiroshima. Deux raisons pour lesquelles nous revenons dans cette ville où nous avions passé trois jours lors de notre 1er séjour : d’une part, l’accueil chaleureux de Don et Pauline, deux Américains assez âgés pour être arrière-grands-parents et qui terminent leurs 2 années de volontariat dans une ONG, le World Friendship Center. Chapeau, Don et Pauline... Je ne connais pas beaucoup de gens qui consacreraient deux années de leur retraite à du volontariat dans un pays aussi différent du leur, même si la cause est belle... moi la première, sans doute.

Cette ONG dispose de trois chambres louées à un prix modique, et propose gratuitement des visites organisées en anglais du Parc de la Paix, ainsi qu’une rencontre avec un(e) hibakusha (survivant de la bombe) afin d’entendre son témoignage. Nous avions déjà eu l’occasion de bénéficier de ses deux « activités » la première année… la rencontre avec Michiko, hibakusha alors âgée d’à peine 20 ans, avait été passionnante.  La deuxième raison : les okonomiyaki d’Hiroshima, dits « Hiroshimayaki ». Il s’agit d’une énorme « crêpe » avec des nouilles, des œufs, du porc, du soja, du fromage (!), en bref, on met ce qu’on veut dedans  : le mot vient de "okonomi" ("ce que l'on veut") et "yaki" ("cuit/grille"). Ce qui les rend si spéciales à Hiroshima, c’est la sauce qui accompagne le tout… miam ! Deux repas passés à Hiroshima, deux okonomiyakis ! Nous avons passé le reste de la journée à déambuler dans la ville, dynamique et agréable avec ses arbres, le Parc de la Paix et ses grandes arcades shopping…

 

Jour 30 - 038 - Hiroshima - Parc de la Paix

Jour 30 - 047 - Hiroshima - Parc de la Paix

Jour 30 - 064 - Hiroshima - Parc de la Paix

Jour 30 - 078 - Hiroshima - Okonomi-Mura - Hiroshimayaki

Mardi matin, nous avons repris le train pour Nagasaki, que nous visitions pour la première fois. Vieux tramways dans la ville, quartier chinois et hollandais, un vrai melting-pot. Nagasaki est la première ville japonaise à s’être ouverte aux échanges avec l’Europe, au XVIe siècle. Nous avons commencé notre exploration de la ville par le musée de la bombe atomique et le parc de la paix, histoire de nous plomber le moral J Le musée est bien fait et et le parc agréable, mais notre visite a été quelque peu gâchée par un car de visiteurs coréens ou chinois qui a visité le musée avec fracas en 5 minutes chrono…

Ce soir, dîner dans le quartier chinois de la ville !

Jour 31 - 021 - Nagasaki - Parc de la Paix - Fontaine de la paix

Jour 31 - 027 - Nagasaki - Parc de la Paix - Statue de la Paix

Jour 31 - 047 - Nagasaki - Parc de la Paix

Jour 32 - 034 - Nagasaki - Megane Bashi

Jour 32 - 058 - Nagasaki - Teramachi (allée des temples)

 

6 mai 2007

Kyoto et ses environs : toujours aussi beau 2/2

Samedi, nous sommes allés  dans un quartier très prisé des Kyotoïtes également (et donc... bondé :-)) : Arashiyama et Sagano. A seulement 10 minutes en train de la gare de Kyoto, on se croit en pleine campagne, alors qu'on est à la lisière de la ville. Jolie balade dans une forêt de bambous, puis le long du fleuve pris d'assaut par des barques touristiques... si l'on fait abstraction de la foule, le coin est vraiment très agréable et il fait bon flâner autour des temples cachés parmi les bambous...

La météo s'est maintenue, et on a même réussi à bronzer (Sébastien) et à prendre des coups de soleil (moi, bien sûr)... Journée plutôt tranquille qui s'est terminée dans la magnifique gare futuriste de Kyoto, au 11e étage dans un un restaurant... italien :-) Et oui, les plats européens commencent à nous manquer !!

Aujourd'hui dimanche, il a plu sans discontinuer... on s'est donc armés de courage, on a sorti les K-Ways et sommes partis faire une petite balade dans le quartier d'Hiyashigama... c'était effectivement aussi beau que le guide le disait... si seulement il n'avait pas plu !! A mi-chemin, on a abandonné et sommes rentrés piteusement à l'hôtel, complètement trempés...! Mais demain, et pour toute la semaine apparemment, retour du (très) beau temps, on croise les doigts !!

 

Jour 28 - 035 - Kyoto - Arashiyama et Sagano

Jour 28 - 046 - Kyoto - Arashiyama et Sagano

Jour 28 - 118 - Kyoto - Arashiyama et Sagano

Jour 29 - 025 - Kyoto - Ryozen Kannon

Jour 29 - 031 - Kyoto - Rue d'Higashiyama

 

Jour 29 - 035 - Kyoto - Rue d'Higashiyama

Jour 29 - 055 - Kyoto - Maruyama Koen

Jour 29 - 057 - Kyoto - Yasaka-Ji

4 mai 2007

Kyoto et ses environs : toujours aussi beau 1/2

Nous avons légèrement modifié nos plans : pour la 2e fois en 2 voyages, nous avons rayé de notre parcours l'île de Shikoku, pour pouvoir rester une nuit de plus à Kyoto... nous y restons donc 4 nuits.

Vendredi, il faisait un temps magnifique qui s'annonçait étouffant à Kyoto même. Nous avons donc fait comme plusieurs milliers de Kyotoites: nous avons pris le train pour les vallées toutes proches de Kibune et Kurama, réputées pour leurs températures plus fraîches. Rareté : nous sommes arrivés dans un vrai petit village traversé par une unique route, encaissé au creux d'une vallée étroite entre deux grandes collines boisées... un vrai paysage de cartes postales ! Nous avons commencé par grimper deux kilomètres de la gare au village, où nous avons vu des restaurants aux menus commençant à 120 € ! Le coin est réputé pour sa gastronomie, et on y sert souvent une vingtaine de - petits - plats... Après une courte visite du temple local, nous avons pris le chemin de la deuxième vallée... en devant payer au passage 1,50 € pour avoir le droit de faire la rando (enfin, plutôt catégorie balade...) ! Le parcours ressemblait aux Champs Elysées un 31 décembre (et il paraît que le Mont Fuji l'été est encore pire...), mais c'était quand même sympa de grimper parmi la forêt. C'était surtout marrant de voir les Japonaises en talons aiguilles et mini-jupes glisser toutes les 30 secondes sur les escaliers en bois, mouillés de surcroît :-) Il y avait plein de petits temples cachés dans cette forêt sur cette colline, ce qui faisait également le charme de l'endroit. Arrivés dans l'autre vallée, une récompense nous attendait : un bain à 45° en plein air avec vue sur les collines. Là encore, c'était bondé : je n'ai jamais vu autant de femmes toutes nues, et pourtant j'ai fait du sport co avec les vestiaires communs :-) Sur la trentaine de femmes, seules deux se cachaient derrière leur serviette à l'extérieur du bain : deux "occidentales" qui se sont avérées Françaises :-)

A notre retour à Kyoto, nous avons continué notre journée marche par le Chemin de la Philosophie, connu pour ses cerisiers en fleur (que nous avons loupé de deux semaines...)... là encore, c'était bondé, mais les Japonais sont tellement discrets que les lieux restent reposants. Nous avons fini la journée par un crochet dans les quartiers des geishas (Geiko en dialecte kyotoite), Gion et Pontocho (bondés, ça va sans dire...), et nous avons eu une "chance" incroyable : voir quatre geishas en 10 minutes chrono dans la rue principale du quartier de Gion. Nous avions déjà croisé deux geikos très furtivement lors de notre premier séjour, mais là c'était la totale, sachant qu'il est rare d'en apercevoir. On a vraiment l'impression, en les voyant dans ce quartier très typique et resté "ancien", d'être plongé dans un autre temps... Nous avons un peu honte, mais nous avons fait comme les autres touristes et comme au zoo : nous avons pris des photos... et quitte à pousser le bouchon, nous les avons même mises sur le blog. Tant pis, nous sommes vilains !

Cette longue journée s'est achevée sur une belle dégustation de sushis !

Jour 27 - 019 - Kyoto - Vallée de Kibune

Jour 27 - 026 - Kyoto - Vallée de Kibune

Jour 27 - 148 - Kyoto - Vallée de Kurama

Jour 27 - 156 - Kyoto - Chemin de la Philosophie

Jour 27 - 229 - Kyoto - Gion

 

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